PROGRAMME
du 14 NOVEMBRE 2012
au 8 JANVIER 2013


 
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Les Hauts de Hurlevent


Adaptation très personnelle du célèbre roman d’Emily Brontë, cette version d’Andrea Arnold s’impose comme un objet cinématographique audacieux qui s’affranchit de tout académisme avec brio. La réalisatrice de Red Road et Fish Tank n’est jamais aussi inspirée que quand elle suggère avec délicatesse la naissance d’une passion amoureuse, à la fois dévorante et destructrice. Sublimé par l’interprétation bouleversante des deux adolescents, traversé d’élans romantiques, Les Hauts de Hurlevent va forcément diviser par la violence de ses partis-pris esthétiques et par ses quelques errances narratives. C'est un objet cinématographique fascinant, quelque part entre l’épure d’un Robert Bresson et la magie sensorielle d’un Bela Tarr... Brutal et envoutant...



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Les Bêtes du sud sauvage



Behn Zeitlin a seulement trente ans, mais il vient de frapper un grand coup avec son premier long métrage impressionnant. S'il surprend, c'est en premier lieu pour sa capacité à faire et à donner beaucoup avec trois fois rien. Le budget est dérisoire mais la créativité et le talent, indéniables, ont tout autorisé. On ne trouve pas si souvent une telle combinaison de qualités : sujet original, impressionnante maîtrise technique, excellente direction d'acteurs. Mais la qualité majeure du réalisateur, c'est son indépendance qui se manifeste dans le refus de se conformer aux opinions toutes faites et de proposer de véritables trouvailles avec un sens du pittoresque et de la légende.

Les bêtes du sud sauvage s’impose comme une ode à la vie, à l’écologie, à l’amour paternel qui nous emporte dans une tornade de sentiments dont on se relève difficilement. Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire la force de ce pur petit chef-d’œuvre habité par Quvenzhané Wallis, une gamine d’origine afro-américaine d’à peine six ans qu’on voudrait serrer dans nos bras tant elle nous bouleverse d’émotions.



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Les Lignes de Wellington


C'est avec une densité feuilletonesque et une virtuosité comparables aux Mystères de Lisbonne que ce film fourmilière ricoche d'une registre à l'autre. Peinture de l'horreur de la guerre, fantaisie érotique ou satire bouffonne de la vanité des puissants, il trouve, à chaque fois, la matière renouvelée d'un enchantement. LIBERATION

Ce film très romanesque est élégant, vif, ample. Avec une belle sobriété et un doigt de distanciation moderne, Sarmiento nous redonne le goût de ce cinéma spectaculaire classique que l'on savourait dans notre enfance. LES INROCKS




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 TABOU


Romantisme effréné et ironie légère : Tabou est le film le plus envoûtant de l'année. TÉLÉRAMA

De ce jeune cinéaste portugais, on avait aimé les deux précédents films, La gueule que tu mérites et Ce cher mois d'août. Mais on ne s'attendait pas à un film aussi foudroyant d'ampleur, de beauté, intelligence. Un film d'amour superbement romanesque, un précis de politique sur l'histoire coloniale du Portugal, un portrait déchirant de personne en fin de vie... Sublime. LES INROCKS





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2013
MEILLEURS 
VOEUX A 
TOUTES ET A TOUS



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