Programme du 20 Janvier au 2 Mars 2010


Programme en Pdf:




Grille Horaire



Bandes annonces en cliquant sur les affiches:
















Eric Rohmer est mort lundi 11 janvier 2010, à Paris, après une brève hospitalisation ; il était âgé de quatre-vingt-neuf ans.
Le père de la nouvelle vague s’est éteint, laissant derrière lui une œuvre aussi diverse et foisonnante qu’essentielle, 
où dominent l’amour 
du beau langage 
et une fascination pour les jeunes femmes
en proie à l’élan 
du sentiment amoureux. Au nombre des inventeurs de la modernité, il l’envisageait, en homme d’immense culture, comme le renouveau 
du classicisme.


Interview d'Eric Rohmer en 1977:





Bande annonce: Pauline à la plage:




Court Métrage : Véronique et son Cancre (1958)




Court métrage : Charlotte et son steak (1951)




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Evenement

Samedi 30 janvier 2010
20h30



Avec Walter, retour en résistance, Gilles Perret place sa caméra dans les pas de Walter Bassan, 82 ans, ancien Résistant déporté à Dachau, aujourd’hui révolté par les démagogies, injustices et oppressions de la France sous Sarkozy.
Un regard doux et bienveillant, une vivacité toujours présente malgré ses quatre-vingt-deux ans, Walter Bassan est un homme qu’on ne leurre pas. Déporté à Dachau suite à ses engagements politiques, il poursuit aujourd’hui son combat : lutter pour qu’il n’y ait pas d’entorses aux valeurs de la Résistance et sauvegarder les avancées sociales de l’après-guerre, découlant du programme du Conseil national de la résistance (CNR).

Mais il n’est pas seulement question de mémoire ; résister se conjugue aussi au présent. Scandalisé par l’appropriation et la réinterprétation que s’en est fait Nicolas Sarkozy.

Film politique au sens plein et récit de vie que ne renierait nullement le plus humble des compagnons de la Libération, Walter, retour en résistance replace au centre d’un débat par trop frelaté, les vrais enjeux de la justice dans notre société.
Et ce n’est pas le moindre de ses mérites car trop rares sont les œuvres à oser se heurter aussi frontalement à un système que tous attaquent et délitent pour finalement mieux en profiter.

"C'est un film magnifique, une leçon de civisme et de courage. Un élan d'optimisme." Raymond Aubrac

"Les méthodes utilisées par Gilles Perret sont scandaleuses. Il fait un amalgame entre deux périodes qui n’ont rien à voir. Ce sont des procédés d’idéologues, les mêmes qu’utilisaient les staliniens. Je me sens profondément choqué et trahi."
Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale.

Un film fort, qui constitue en tant que tel un acte de résistance face aux tentatives de censure et à la pression, très directe et concrète, stupéfiante même, d’un grand personnage de l’Etat.
Un face-à-face stimulant entre le cynisme des tenants de l’ordre établis, Bernard Accoyer- Nicolas Sarkozy et les « résistants » de l’humanisme et de l’optimisme,Walter Bassan – Stéphane Hessel…

La projection sera suivie d’un débat avec de nombreux participants : LDH, RESF, Amis de la Fête…
et en présence du réalisateur.

site du film :

http://www.walterretourenresistance.com


Dossier de presse :







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CINE / BISTOT / PHILO

Jeudi 4 Fevrier 2010

"Les sciences occultes sont-elles des sciences"



Soirée présentée par

Vladimir Biaggi
( Philosophe et écrivain)
et
Marc Rosmini
(Enseignant de Cinéma et de Philosophie)



18h30 à Minuit
en partenariat avec: la MJC, La Médiathèque Louis Aragon et la librairie l'Alinéa) (Conférence, Débat, Buffet, Film: 8 euros)


Les pratiques dites « occultes » sont dans l’air du temps. On observe dans nos sociétés rongées par le doute un regain d’intérêt pour tout ce qui relèverait du « paranormal » : les astrologues deviennent parfois des vedettes des medias, les marabouts promettent l’amour, la santé et des gains au loto, les ouvrages ou les films à vocation ésotérique obtiennent de forts succès commerciaux. Sur le fond, si l’on dépasse l’ordre des constats ravis ou désolés, quelques questions se posent : ces pratiques, vieilles comme les hommes, ont-elles une quelconque valeur ? Au-delà de la confiance (forme de foi ?) que certains leur accordent, méritent-elles d’être considérées comme des « sciences », d’une autre nature, qui se distingueraient par leurs méthodes et leurs fins des sciences dites officielles et reconnues ?

Le débat, conduit par Vladimir Biaggi (écrivain et philosophe), ne permettra peut-être pas de trancher mais il devrait au moins nous aider à comprendre, quelles que soient nos convictions propres, ce qui pousse des millions d’hommes et de femmes à consulter leur horoscope ou à se confier à une cartomancienne.



Film surprise
(Interdit au moins de 16 ans)




Indices :








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COSTA sur INDEPENDENCIA
(Cliquez sur la photo)


Jeanne Balibar, chanteuse, dans ses œuvres, de Niort à Tokyo. Enregistrement de son album, Paramour ; répétition pour La Périchole ; fragments de concerts. Le titre, Ne change rien, pourrait être une injonction adressée par Pedro Costa à lui-même : quel que soit le « sujet » du film, ne change rien à ta manière de filmer. Alors, il observe la Balibar comme il observait Ventura, personnage des misérables quartiers capverdiens de Lisbonne dans En avant jeunesse ! Avec la même exigence d’exactitude. C’est dire combien Ne change rien se situe à l’opposé des concerts filmés avec force grue et inserts. Pas de caméra sauvage escaladant le plateau, pas de cadrages déhanchés dans un montage bling bling, mais de longs plans fixes, qui jouent pleinement de la stylisation du noir et blanc et font percevoir le moindre souffle du « sujet ». « Ce n’est pas une mise en scène, dira modestement Pedro Costa. Il y a un cadre, celui des concerts. Jeanne est libre. Une entité que je ne dirige pas. J’ai juste agencé des formes. » Derrière l’effacement apparent de « l’agenceur » se cache une bataille de chaque instant pour éliminer ce qui parasiterait le propos, un soin extrême pour dessiner le seul cadre qui vaille, trouver l’angle juste, celui qui ne se contente pas de composer une image, mais fait entendre sa durée dans sa plénitude.


Pedro Costa présente Ne Change Rien, à l'occasion de la Quinzaine des réalisateurs du Festivalde Cannes 2009. Entretien et image : Eugenio Renzi, Antoine Thirion, Quentin Mével.








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