Programme du 14 Mars au 24 Avril 2012


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5éme Rencontres Regard de Femmes






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 COURTS METRAGES
Mercredi 21 mars 18h30

CARTE BLANCHE A LA COMPAGNIE D’AVRIL

Depuis 2000, la Compagnie d’Avril, basée à Martigues, a produit trois courts- métrages et deux longs-métrages de cinéma, et proposé à divers publics amateurs de nombreux ateliers d'éducation à l'image. Elle est heureuse de présenter au Cinéma Jean Renoir un large aperçu de ses productions en présence des réalisateurs et des participants.
Films d'atelier : ALPHAVILLE 1 et 2 Deux groupes d'amateurs proposent un regard sur Martigues en forme d'abécédaire; réalisés entre décembre 2011 et mars 2012. Alphaville 1, réalisé par un groupe d'habitants de Martigues en partenariat avec l'Espace Cinéma Prosper Gnidzaz Alphaville 2, réalisé par les élèves de l'option cinéma du lycée Jean Lurçat
Films :
Sans sommeil, court-métrage d'Elise Tamisier Alter Ego, court-métrage de Jérôme Nunes La Mort en son jardin, court-métrage de Jean-Laurent Csinidis (Phèdre), long-métrage de Jean-Laurent Csinidis - extraits du montage en cours
Projets soutenus par la Ville de Martigues, la Région PACA, la librairie l'Alinéa, le Programme Européen PEJA, Le Dispositif "Envie d'Agir", la Ville de Vienne (Autriche).



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COOPERATIVE, CINEMA ET RESISTANCE
CARTE BLANCHE A LA REVUE

 Samedi 24 Mars 2012  20h00

En partenariat avec la librairie L’Alinéa 

LA GRANDE ILLUSION de Jean Renoir
Copie neuve restaurée.

En présence de 
ADRIEN BOSC
fondateur et directeur de publication de Feuilleton 
 IRENE ITKINE 
fille de Sylvain ITKINE, héros des CROQUE-FRUITS.



FEUILLETON c’est 256 pages de reportages étrangers et de nouvelles littéraires, le tout accompagné d’infographies, d’illustrations et de photographies. Le meilleur du reportage étranger. Un bel objet à mi-chemin entre littérature et journalisme, au croisement du livre et du magazine, qui présente une certaine vision du monde sans prétendre ni à l’exhaustivité ni à l’illusion de l’objectivité.


Sylvain Itkine fut comédien pour Jean Renoir dans La Grande Illusion (mais aussi chez L’Herbier, Grémillon, Gance, Decoin, Ophuls...) et résistant assassiné par la Gestapo... Réfugiés dans le Marseille des années 1940, il conçoit, avec son frère Lucien, le Croque-Fruits, une barre de friandises. Refusant l’apathie, ils fondent la Coopérative du fruit mordoré, modèle avant-gardiste d’usine autogérée et planche de salut pour de nombreux surréalistes en exil. Les Croque-Fruits proposent, pendant près de deux ans, aux heures les plus sombres de la guerre, une incroyable utopie collective, prônant, avec succès, le “travailler moins et gagner plus”.



La Grande Illusion Jean Renoir France, 1937 (Copie neuve et restaurée 2012) 1h54 Avec : Jean Gabin, Pierre Fresnay, Eric Von Stroheim, Sylvain Itkine 
 Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, ils sont transférés et finalement emmenés dans une forteresse dirigée par Von Rauffenstein, commandant raffiné et respectueux... Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, mais les officiers français préparent une nouvelle évasion... Le négatif original du film avait été emporté à Berlin par les nazis, puis à Moscou par l’Armée rouge. On l’a longtemps cru perdu avant que la Gosfilmofond, archives nationales russes du cinéma, ne le restitue à la Cinémathèque de Toulouse dans les années 70. A partir de ce négatif, un gros travail de restauration numérique de l’image et du son a été accompli sur le film désigné par Goebbels, cinéphile discutable, d’«ennemi cinématographique numéro 1». La Grande Illusion, écrivait François Truffaut, est construite sur l'idée que le monde se divise horizontalement, par affinités, et non verticalement, par frontières. De là l'étrange relation du film au pacifisme : la guerre abat les frontières de classe. Elle lie l'aristocrate et le fabricant de textiles, l'instituteur et le contremaître, et instruit les hommes. Il y a donc des guerres utiles, comme les guerres révolutionnaires, qui servent à abolir les privilèges et à faire avancer la société. Stroheim et Fresnay ont l'emphase de leur classe sociale. Jean Gabin, incarnation de l'homme du peuple, est formidable. 
Un chef-d’œuvre absolu.




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RETOUR SIMPLE
Dans le cadre de la campagne nationale du RESF (Reseau Education Sans Frontière) 
contre l’expulsion et en partenariat avec la MJC de Martigues 

VENDREDI 30 MARS 20H30 
En présence de 
Mme HAJNI KISS-AGOSTINI 
directrice des FRANCAS 13



Vol Spécial 
Fernand Melgar 
Suisse, 2011, 1h40
Festival de Locarno : Prix Jury des Jeunes 

Dans l’attente de leur expulsion du territoire helvétique, des requérants d’asile déboutés et des sans papiers sont emprisonnés au centre de Frambois. Dans ce huis clos carcéral, la tension monte au fil des jours. D’un côté des gardiens pétris de valeurs humanistes, de l’autre des hommes vaincus par la peur et le stress. Se nouent alors des rapports d’amitié et de haine, de respect et de révolte jusqu’à l’annonce de l’expulsion vécue comme un coup de poignard. Ceux qui refusent de partir seront menottés, ligotés et installés de force dans un avion. Dans cette situation extrême le désespoir a un nom : vol spécial.
Le spectateur trouvera seul ses réponses face à une réalité largement méconnue et dérangeante. Fernand Melgar a confiance dans le réel et pense que nous saurons trier le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire trouver inacceptable ce que vous trouvez abominable. Il fait à la fois confiance au réel (ce qui est indispensable quand on est documentariste) et au cinéma. Pensant que l’inouï viendra peu à peu rencontrer la subjectivité du spectateur. Mais il est difficile de ne pas être bouleversé, comme de ne pas être révolté, par la dernière séquence pendant laquelle, après la mort d’un de ces proscrits, l’un des gardiens les «plus à l’écoute» reprend sa besogne comme si rien ne s’était passé.





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RÊVE PARTY

CARTE BLANCHE A L’OPTION CINEMA 
DU LYCEE LURCAT 

 Samedi 31 mars 14h30 à 23h30

14h30 : L’Imaginarium du Docteur Parnassus

17h30 : Eternal Sunshine of the spotless mind

21h00 : Film Surprise



Petite restauration sur place. Pass 3 films + restauration : 10 euros / 1 Film : 4 euros 
Restauration : 3 euros / Prévente des Pass au cinéma Jean Renoir et 
à l'administration du Renoir du 24 au 30 mars. (04 42 44 32 21)



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UNE HEURE AUX CHAMPS
Dimanche 15 Avril 17h00
Séance en présence de 
Emmanuel Gras (Réalisateur) 
 Cyrille Carillon (Ingénieur du son) 

Bovines ou la vraie vie des vaches 

Dans les champs, on les voit, étendues dans l’herbe ou broutant paisiblement. Grosses bêtes placides que l’on croit connaître parce que ce sont des animaux d’élevage. N’a-t-on jamais vraiment regardé des vaches ? S’est-ont demandé ce qu’elles faisaient de leurs journées ? Que font-elles quand un orage passe ? Lorsque le soleil revient ? A quoi pensent-elles lorsqu’elles se tiennent immobiles, semblant contempler le vide ? Mais, au fait, pensent-elles ? Au rythme de l’animal, au milieu d’un troupeau, "Bovines" raconte la vie des vaches, la vraie.
Bovines est un film pour ceux qui savent perdre leur temps. Et qui ont envie de vivre une heure au gré des aventures d'un univers singulier. Qu'on en rie ou qu'on les prenne au sérieux, il n'empêche que ces personnages peu communs méritent le détour... Cela peut ne pas paraitre grand-chose, mais une heure durant, on se sent ailleurs, on voyage un peu et surtout on a l'impression de ressentir ce qu'elles ressentent dans toute la simplicité de leur existence quotidienne sans que le cinéaste nous dise quoi penser ou comment. Et cette liberté qui va de pair avec une pensée du cinéma déjà, c'est énorme ! Nicolas Thys





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CINE BISTO PHILO

Mercredi 18 Avril  à 18h30

IDÉOLOGIE PRAGMATIQUE : UNE IMPOSTURE ? 



Soirée animée par
VLADIMIR BIAGGI 
(PHILOSOPHE)
En partenariat avec le MJC et la Médiathèque de Martigues, la Librairie l’Alinéa.

Depuis une dizaine d'années, un mot - emprunté à la philosophie américaine - a fait une entrée en force dans les discussions, proclamation et parfois vociférations médiatiques :"pragmatique".

Pragmatique ? Il convient de l'être et de l'affirmer comme un principe et une vertu : "Moi, je suis pragmatique !". On se réclame alors du réel, du principe de réalité et on invoque la culture du résultat contre ce qui est présenté comme le mal absolu, à savoir "l'idéologie". Or, le pragmatisme n'est pas qu'un mot, son idéologie (car c'en est une !) est partout présente avec des effets souvent calamiteux.

Ce bistrot philo animé par VLADIMIR BIAGGI se propose d'éclairer le sens et les fonctions de cette idéologie pragmatique en examinant l'usage d'un terme qui est au mieux une sottise, au pire une imposture.


Roger Odin (Pour une sémio-pragmatique du cinéma) avance : Au cinéma, les sujets producteurs de sens (réalisateur et spectateur) ne sont pas libres de produire le discours qu'ils veulent parce qu'ils ne peuvent s'exprimer qu'en se pliant aux «contraintes discursives» de leur temps et de leur milieu...


FILM SURPRISE 
pouvoir, sang & preuves...



 Débat/Buffet/Film : 8 euros (Adhérant : 7 euros) Pragmatisme compris !


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