Film documentaire de 60' réalisé par Marc Guiochet avec des femmes d'Avignon, en 2008. Des entretiens particuliers qui en se répondant construisent la narration du film.
Sur une idée originale de Nora Bachir et François Costes, le documentaire s'installe autour de thèmes comme la transmission, l'éducation, la religion...
Soirée ALTERMONDIALISTE
Jeudi 25 Mars 20h30
Séance suivie d’un débat animé par Fabrice AUBERT, économiste,
responsable UGICT-CGT 13
La Strategie du choc
Michael Winterbottom et Matt Whitecross
Angleterre, 2010, 1h20
D’après l’ouvrage de Naomi Klein
2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc. Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976. Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir.
Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc". En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.
« Ce qui nous a guidé tout au long du processus de création, c’est qu’avant tout, nous voulions réaliser un documentaire qui ait du sens pour la jeune génération. Ma fille vient d’avoir 18 ans et a donc désormais le droit de vote. En adoptant son regard, nous avons tenté de proposer un éclairage pertinent sur la situation actuelle. Le film dans sa forme et dans son rythme est le résultat d’un long processus de recherche d’archives d’une part et d’articulation entre une narration et les interventions publiques de Naomi d’autre part. »
La Stratégie du Choc paraît en 2007 et s’attaque à ce que Naomi Klein appelle le capitalisme du désastre. Pour elle il est évident que ce capitalisme dévoyé profite du moindre désastre naturel, attentat, coup d’état, bouleversement politique, économique ou social, pour imposer des réformes économiques radicales. L’état de stupeur généralisée qui suit ces désastres étant mis à profit, pour réduire drastiquement les prérogatives de l’Etat, faire des coupes sombres dans les dépenses sociales et laisser le champ libre aux multinationales dans leurs activités de captation des richesses, d’exploitation de la main d’oeuvre et d’aliénation du consommateur.
Elle explique ce processus dans cette interview vidéo en trois parties proposée par La Télé Libre en 2009
Jeudi 25 Mars 20h30
Séance suivie d’un débat animé par Fabrice AUBERT, économiste,
responsable UGICT-CGT 13
La Strategie du choc
Michael Winterbottom et Matt Whitecross
Angleterre, 2010, 1h20
D’après l’ouvrage de Naomi Klein
2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc. Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976. Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir.
Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc". En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.
« Ce qui nous a guidé tout au long du processus de création, c’est qu’avant tout, nous voulions réaliser un documentaire qui ait du sens pour la jeune génération. Ma fille vient d’avoir 18 ans et a donc désormais le droit de vote. En adoptant son regard, nous avons tenté de proposer un éclairage pertinent sur la situation actuelle. Le film dans sa forme et dans son rythme est le résultat d’un long processus de recherche d’archives d’une part et d’articulation entre une narration et les interventions publiques de Naomi d’autre part. »
La Stratégie du Choc paraît en 2007 et s’attaque à ce que Naomi Klein appelle le capitalisme du désastre. Pour elle il est évident que ce capitalisme dévoyé profite du moindre désastre naturel, attentat, coup d’état, bouleversement politique, économique ou social, pour imposer des réformes économiques radicales. L’état de stupeur généralisée qui suit ces désastres étant mis à profit, pour réduire drastiquement les prérogatives de l’Etat, faire des coupes sombres dans les dépenses sociales et laisser le champ libre aux multinationales dans leurs activités de captation des richesses, d’exploitation de la main d’oeuvre et d’aliénation du consommateur.
Elle explique ce processus dans cette interview vidéo en trois parties proposée par La Télé Libre en 2009
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CINE/BISTROT/PHILO
Jeudi 4 Février 2010 à 18h30
Débat, buffet, projection Buffet participation aux Frais : 3 euros En partenariat avec : la MJC, la Médiathèque Louis Aragon et la librairie l’Alinéa de Martigues
Soirée présentée et animée par : Vladimir BIAGGI ET Benoit SPINOZA (Philosophes)
Notre République est laïque : ce principe s'est imposé non sans difficultés et il continue à susciter des critiques - peut-être marginales - qu'il convient d'entendre.
Après avoir examiné certaines des thèses hostiles à l'idéal laïque, Benoît Spinosa et Vladimir Biaggi tenteront d'établir que la laïcité n'est pas une conviction parmi tant d'autres (certains parlent de "religion laïque" !) mais qu'elle offre l'une des conditions du "vivre ensemble", avec nos croyances... et malgré nos croyances.
Après avoir examiné certaines des thèses hostiles à l'idéal laïque, Benoît Spinosa et Vladimir Biaggi tenteront d'établir que la laïcité n'est pas une conviction parmi tant d'autres (certains parlent de "religion laïque" !) mais qu'elle offre l'une des conditions du "vivre ensemble", avec nos croyances... et malgré nos croyances.
La Journée de la jupe
D'emblée, la tension est présente, presque tangible. On la perçoit dans les gestes mal assurés d'une femme au visage las, qui tente de se frayer un passage au milieu d'ados chahuteurs - ses élèves. La classe de français commence en retard et dans le chaos. Et puis un revolver tombe du sac d'un petit caïd. A bout de frayeur et d'exaspération, Sonia Bergerac (Isabelle Adjani, parfaite) ramasse l'arme et braque les gamins (eux aussi très bien) qui lui en ont fait tant voir. A mesure que la pression augmente à l'extérieur de la salle où elle retient les collégiens, l'enseignante se transforme en justicière. Le racisme, la religion, le machisme, toutes ces choses pesantes et taboues sont étalées sur la table, pour le meilleur et pour le pire... Etrange film, sur le fil du rasoir, délibérément incorrect et remarquablement écrit. Si les premiers accents sont ceux de la comédie corrosive, le propos dérive inexorablement vers la tragédie.
La Journée de la jupe n'est pas (qu')une chronique aigre-douce sur la violence en milieu scolaire. C'est une fable réussie sur toutes ces peurs qui s'ancrent dans le quotidien et auxquelles on finit par s'habituer, faute d'oser en soigner les racines, alors qu'elles ne peuvent aboutir qu'à un désastre social et humain. Sophie Bourdais
La Journée de la jupe n'est pas (qu')une chronique aigre-douce sur la violence en milieu scolaire. C'est une fable réussie sur toutes ces peurs qui s'ancrent dans le quotidien et auxquelles on finit par s'habituer, faute d'oser en soigner les racines, alors qu'elles ne peuvent aboutir qu'à un désastre social et humain. Sophie Bourdais
Le sait-on assez en ces temps où l’espace public est saturé de « niqab » et de « burqa » ? Le mot « jupe » vient du mot arabe « djoubba » qui désigne une sorte de robe que le prophète aurait portée, quelque chose comme la « veste du dessous ».
Ironie des étymologies car aujourd’hui la jupe et le « niqab » non seulement ont oublié leur origines communes mais se croisent sans se fréquenter. Il serait facile de dépeindre le champ du féminisme français en ce début de 20ème siècle comme une bataille rangée entre les tenants du droit à porter la jupe et ceux du droit à porter le voile.
Ironie de l’histoire maintenant, la jupe a longtemps été décriée pour être un indice de soumission au désir masculin. Rappelons qu’il fut un temps où il fallait demander une autorisation pour porter le pantalon, George Sand elle-même avait dû s’y soumettre.
Aussi le renversement actuel est-il bien étonnant : le retour d’un certain sexisme dans les cours de récré comme en bas des immeubles enjoint parfois les jeunes femmes à se couvrir les jambes. Pour ne pas prêter le flanc aux moqueries ou aux affronts, mieux vaut éviter les signes de féminité qui vous désigneraient comme une « fille facile ».
Les féministes l’ont toujours dit : elles se battent pour l’égalité des droits, pas pour porter la culotte. Mais l’égalité passe-t-elle par le port de la jupe ?
Ironie des étymologies car aujourd’hui la jupe et le « niqab » non seulement ont oublié leur origines communes mais se croisent sans se fréquenter. Il serait facile de dépeindre le champ du féminisme français en ce début de 20ème siècle comme une bataille rangée entre les tenants du droit à porter la jupe et ceux du droit à porter le voile.
Ironie de l’histoire maintenant, la jupe a longtemps été décriée pour être un indice de soumission au désir masculin. Rappelons qu’il fut un temps où il fallait demander une autorisation pour porter le pantalon, George Sand elle-même avait dû s’y soumettre.
Aussi le renversement actuel est-il bien étonnant : le retour d’un certain sexisme dans les cours de récré comme en bas des immeubles enjoint parfois les jeunes femmes à se couvrir les jambes. Pour ne pas prêter le flanc aux moqueries ou aux affronts, mieux vaut éviter les signes de féminité qui vous désigneraient comme une « fille facile ».
Les féministes l’ont toujours dit : elles se battent pour l’égalité des droits, pas pour porter la culotte. Mais l’égalité passe-t-elle par le port de la jupe ?
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Les Sucreries du Mois:
COURTS METRAGES
The Big Shave (1967)
de Martin Scorsese
Canta Gitano (1981)
de Tony Gatlif
Deux Hommes et une Armoire (1958)
de Roman Polanski
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