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JEUDI 6 SEPTEMBRE 2012
En partenariat avec
Les Amis de la Fête
ECRAN
de CRISE
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CANNES 2012
Le
Meilleur de la Quinzaine
Six Films dont Trois Avant-Premières
5 SEPTEMBRE au 2 OCTOBRE 2012
Le GNCR (Groupement National des
Cinémas de Recherche) et la Société
des Réalisateurs de Films, en partenariat avec les
Inrockuptibles, présentent "Le
Meilleur de la Quinzaine ».
Durant 15 jours, des salles de
cinéma en France, , proposent un choix de films que la Quinzaine des
Réalisateurs a mis en avant lors du Festival de Cannes 2011. Ces salles vous
invitent à venir découvrir des oeuvres d’auteurs, singulières, inventives, souvent
des premiers films. Par cette manifestation, nous désirons souligner nos
affinités cinématographiques, l’intérêt commun porté à la découverte de
nouveaux talents… Les salles participantes défendent toutes l’idée d’un cinéma
indépendant fondé sur la diversité, la proximité et l’animation. Ces salles
sont des lieux d’échanges, de rencontre, et de citoyenneté, ancrées dans la vie
locale de leur commune. Chacune d’entre elles tente d’inventer de nouvelles
passerelles entre les oeuvres et leur public en gardant comme ligne d’horizon
le plaisir du cinéma comme matière vivante, complexe et riche.
Section parallèle
du Festival de Cannes créée par la Société des réalisateurs de films (SRF)
après mai 68, la Quinzaine des Réalisateurs a pour objectif de découvrir les
films de jeunes auteurs et de saluer les oeuvres de réalisateurs reconnus.
Indépendante, libre, non compétitive, la Quinzaine des Réalisateurs est ouverte
à toutes les formes de création cinématographique. Elle propose des longs et
courts métrages de fiction et des documentaires. Le comité de sélection,
composé de cinq personnes, est dirigé par Edouard Waintrop, délégué général de
la Quinzaine. Depuis sa création, la Quinzaine des Réalisateurs a découvert les
premiers films de Werner Herzog, Rainer
Werner Fassbinder, Nagisa Oshima, George Lucas, Martin Scorsese, Jim Jarmusch,
Michael Haneke, Chantal Akerman, Spike Lee, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Sofia
Coppola.
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Les veillées
ou le théâtre dans un fauteuil !
Une proposition de
Jean-Claude BERUTTI
Jean-Claude BERUTTI
Jeudi 27 Septembre 19h00
LECTURE / BUFFET / FILM (tarif unique 10 euros)
En Partenariat avec Les SALINS
C’est ainsi que Musset
appelait son théâtre et c’est ainsi que je vous invite à m’accueillir chez vous
pour entendre toutes sortes d’histoires... Ceux qui ont eu la chance d’en
entendre savent quelle magie peut recéler le moment du récit fait à voix
basse... Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir dans leur entourage une
personne sachant leur faire découvrir cette joie rare, il n’est jamais trop
tard pour découvrir les plaisirs de la veillée... Les histoires que j’ai choisi
de vous susurrer à l’oreille feront écho aux spectacles que vous pourrez voir
au Théâtre des Salins tout au long de la saison 2012/2013. Elles anticiperont
ou complèteront le plaisir de la représentation. Elles ont été écrites par des
auteurs qui me hantent et qu’il était temps de partager.
Occupations de Salomé Broussky, à partir de motifs de Simone Weil
Quelque
part, dans un pays occupé à une époque indéterminée, une jeune femme rentre
d’une journée de travail. Elle écoute la radio, prépare un repas frugal et
compare la dureté de son nouveau travail au précédent. On frappe à la porte, un
étranger vient se réfugier chez elle. Cette ouvrière est aussi une résistante,
ensemble ces deux clandestins envisagent la réalité du pays où argent,
oppression et manipulation règnent en maîtres, où les dominants ont toujours le
dernier mot. Ensemble, ils s’affrontent et se découvrent.
Et si une nouvelle vie
était possible ?
Occupations de Salomé Broussky • à partir de motifs de Simone Weil • mise
en scène Salomé Broussky & Jean-Claude Berutti avec Vincent Dedienne, Julie
Delille et François Cottrelle. • production Cie Jean-Claude Berutti et Théâtre
des Salins
Disparaissez les
ouvriers
Christine Thépénier et Jean-François Priester
France, 2012, 1h18
À Marseille, dans
l'incroyable décor de leur usine liquidée, les ouvriers de Legré-Mante
s'expriment comme les derniers survivants d'un monde que les spéculateurs
voudraient voir disparaître...
Malgré le point
d'exclamation dans le titre Disparaissez les ouvriers !, Christine
Thépénier et Jean-François
Priester filment moins le coup de balai libéral que la disparition
effective des forces ouvrières. Abasourdis, trois employés de Legré-Mante, à
Marseille, lisent l'ordre de liquidation judiciaire de leur entreprise,
pourtant leader sur le marché mondial d'acides tartriques. "Je n'arrive pas
à comprendre", dira l'un. "On est partis pour se battre jusqu'au
bout", dira un autre. Derrière la caméra, les réalisateurs, eux, captent
l'état de choc, la fin d'une vie et l'impression, pour les ouvriers, d'avoir
été des pions sur un échiquier. Avec, pour preuves, les images d'une usine aux
airs de Tchernobyl après la catastrophe.
En présence de la réalisatrice Christine Thépénier (sous réserve)
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